La Collection

1840

separateur_vertical_2x

Découvrez
la collection

separateur_vertical_2x

Demain

Au fur et à mesure du temps, la MNA a su constituer une collection remarquable d’œuvres d’arts légués par des donateurs amis, des artistes, des bénéficiaires. 180 ans plus tard, un ensemble cohérent, fidèle aux différentes époques de la construction du projet, a vu le jour, abrité dans un musée dont l’histoire s’est écrite en parallèle du succès de la MNA.

Historiquement financée par des dons – ceux des grands mécènes de l’époque – Waldeck-Rousseau, la famille Rotschild, des industriels, des veuves d’acteurs, …, la collection de la Maison comporte un ensemble de tableaux de très grands formats, des affiches, des statues petites et grandes, des gravures, des dessins, des objets précieux du quotidien, des bijoux, et des costumes ainsi que des centaines de lettres et d’autographes.
Au fur et à mesure des époques, les pensionnaires – anciens sociétaires de la Comédie française, anciennes danseuses de cabaret et autres acteurs désargentés –choyés, bénéficiaient de différentes attentions, jusqu’à recevoir de précieux cadeaux. Ces derniers s’ajoutaient aux trésors de leur carrière, dont la maison autorisait l’exposition de leur vivant. Beaucoup léguèrent leur collection personnelle à l’institution devenue association, témoignages ultimes de leur gratitude d’avoir pu connaître leur dernier soupir en paix.
L’idée d’un musée avait déjà germé dans l’esprit de Constant Coquelin. Elle se précisa bientôt au sein de la Société et fut réalisée par Léon Brémont, (1852-1939) vice-président de l’Association, en 1924, avec l’appui de Jean Coquelin, fils du célèbre Constant, alors président. Léon Brémont, qui mena une carrière d’acteur, joua en effet un rôle déterminant dans la création et l’enrichissement du musée. Entouré d’un cercle de comédiens, il fit entrer de nombreuses œuvres et lui-même fut un important donateur.
Il fallut néanmoins quatorze années pour que le musée se développe et s’ouvre au public. Lors de l’ouverture en 1924, le musée ne possédait que fort peu d’objets. « Il nous fallut les premières années, arracher pièce à pièce, morceau par morceau, ce qui enrichit la collection d’aujourd’hui », livre Brémont dans une note manuscrite.

Aujourd’hui, la collection est répartie sur plusieurs sites, dont le siège
de l’Association où l’on peut trouver la pendule, les candélabres
et le lustre légués par Mme Henrion-Berthier en 1912.

10 avenue de l’Opéra
75001 Paris

Du lundi au vendredi
de 10h à 13h et de 14h à 17h.